Offshoring au maroc
Offshoring
Offshoring: Le Maroc doit développer de nouvelles filières
L'essor de l'activité passe par le partenariat avec les groupes étrangers Pour s'imposer sur l'échiquier international comme l'un des acteurs de référence dans le très prometteur secteur de l'offsoring, le Maroc a tout intérêt à suivre la tendance de cette activité, concentrée jusqu'à aujourd'hui sur les centres d'appel, à s'étendre à d'autres filières, comme la banque, les assurances, les télécommunications et le développement informatique. C'est ce que mettent en relief les auteurs d'une note sectorielle parue dans la publication économique BMCE Monthly. De même, le Maroc, qui ambitionne de devenir une plate-forme de développement, de production et d'exportation des services de l'offshoring, «devra capitaliser sur ses avantages comparatifs (proximité géographique et culturelle, savoirfaire, avancées technologiques et coûts compétitifs) afin de capter une part des investissements étrangers dans les services BPO (Business Process Offshoring)». Pour mettre toutes les chances de son côté, ajoute cette note, le Royaume sera amené à nouer des relations de partenariat entre ses opérateurs et les groupes étrangers, ce qui favorisera le transfert de connaissances et technologies permettant le développement durable de ce secteur. En outre, conclut-on, «l'émergence de champions nationaux dans l'offshoring contribuera à l'ancrage de la destination Maroc sur l'échiquier international». Par ailleurs, selon un benchmark visant à positionner le Maroc dans ce domaine par rapport aux pays concurrents, la Roumanie et la Tunisie sont deux concurrents directs qui pourraient menacer l'essor du secteur de l'offshoring au Maroc. Les deux pays ciblent les mêmes marchés francophones de l'Europe de l'Ouest et se positionnent sur les mêmes filières que le Maroc. Toutefois, cette concurrence ne devrait pas inquiéter le Royaume, vu les réels atouts dont il dispose dans ce domaine, à condition qu'il les mette