Paul scarron, le roman comique : portrait de la bouvillon
Problématique : Comment le portrait fait de Madame Bouvillon contribue-t-il à rendre grotesque le personnage ?
I. Un portrait caricatural 1. Le jugement du narrateur = négatif
* Le déterminant devant le nom La Bouvillon → ses origines populaires + connotation dévalorisante * Choix du nom pas fait par hasard → Bouvillon = jeune bœuf
* Représentation méprisante → « la grosse sensuelle »
* La comparaison de la Bouvillon avec un animal est aussi méprisante
* Elle porte un harnais = lexique du monde agricole
* Sa gorge et son visage se confondent = aspect bestial (exagération)
Le physique du personnage : « gros visage enflammé et de petits yeux » « dos suant » « rougeurs sur le visage et le corps » Exagération sur sa poitrine ≠ portrait d’une héroïque classique
Ici le portrait est marqué par l’exagération et cherche à faire rire le lecteur.
2. Les actions des personnages * Permettent de faire le portrait moral * Commentaire du narrateur la présentant comme une femme de mauvaises mœurs et aux mauvaises intentions. Ex : « dévergondé », « sa rougeur montre son impudeur » * La gestuelle est exagérée. Elle manque de discrétion : « elle s’écria qu’elle avait quelques bêtes dans le dos », « elle cria qu’elle était morte » * Sa technique de séduction se voit à travers des gestes ridicules et exagérées. Ex : « Elle ôta son mouchoir de col et étala aux yeux du Destin » « Se remuant dans son harnais » « lui tâtant les flancs » → Une parade amoureuse grotesque
II. Une scène de séduction détournée 1. Une visée comique de la scène * Champ lexical de la guerre : « la bataille