Peut on definir l'homme par la conscience
Dans notre dissertation « Peut-on définir l’homme par la conscience », la réflexion très clairement sur la capacité de l’homme de se rendre compte de ce qui se passe en lui et hors de lui. Si la conscience définissait l'homme, pas seulement comme attribut, mais aussi comme substance, il serait toujours à même de savoir ce qu'il est. Or est-il toujours apte à se juger adéquatement ? Notre dissertation fournit plusieurs pistes de réflexion à ce sujet.
Introduction
Peut-on définir l'homme par la conscience ?
La conscience se définit comme la capacité de se rendre compte de ce qui se passe en soi et hors de soi. Avoir conscience de quelque chose, c'est percevoir clairement, et cela fait en même temps référence à l'intériorité de ce que l'on vit. La conscience est cette faculté qui permet la lucidité. Cependant, l'homme a-t-il toujours conscience de ce qu'il est, de ce qu'il vit ? Ne peut-il pas exister des moments où l'homme s'échappe à lui-même, dans ses actes ou dans ses pensées ? Et si tel est le cas, peut-on encore définir l'homme par la conscience ? Toutefois, si la conscience n'est pas la caractéristique principale et exclusive de l'homme, qu'est-ce qui fait encore sa différence avec le reste de ce qui est, plante ou animal ? C'est la raison pour laquelle il peut paraître important de faire de la conscience l'attribut essentiel de l'homme, étant ce qui le définit et la condition même de toute connaissance. Mais remplit-elle toujours cette fonction de savoir? Autrement dit, l'homme, avant la conscience, se connaît-il pour autant lui-même ? Avoir conscience de soi comme sujet, est-ce nécessairement se connaître soi-même ? La question est donc de savoir si l'on peut définit l'homme exclusivement par la conscience, en excluant l'inconscient de son essence? N'est-ce pas attribuer à l'homme une trop grande maîtrise de lui-même? Si la conscience définissait l'homme, pas seulement comme attribut, mais aussi comme