Peut on vouloir le mal
Aujourd’hui dans le domaine de la médecine, nous sommes amené à confronter recherches scientifiques, fruit d’une longue réflexion, et éthique, conséquences néfastes que ces découvertes pourraient avoir sur l’humanité. Jacques Testart, biologiste ayant crée le premier « bébé éprouvette », c’est tout de même inquiété du devenir de ces embryons surnuméraires, êtres humains en puissance, qui n’ont pu être implantés dans le ventre de la future mère et qui risquent d’être détruis. Le progrès de la science n’excusant pas tout, il a tenté de créer une science « citoyenne ». Le fait qu’il se sente obligé de fournir une justification morale à son geste montre que contrairement aux animaux, nous anticipons la portée de nos actions et reconnaissons ce qui est mal.
Pourtant les grands traumatismes dans l’histoire tel que les guerres, les tortures, l’esclavage… ainsi que plus modestement nos petites vengeances de tous les jours, semble montrer que le mal est une tendance communément partagée.
Comment alors peut on discerner le bien du mal et pourtant s’y résoudre ?
Peut choisir le mal consciemment et librement ?
Ainsi Faut-il donc penser que l’homme a une volonté perverse , c’est- à – dire une volonté faisant délibérément le choix du mal , voire se réjouissant de faire le mal sachant que c’est le mal ? ou qu’au contraire fait-on le mal que par aveuglement, à cause des passions, ou de notre histoire passée, en n’ayant pas vraiment conscience de faire le mal ? Enfin le mal ne remet il pas en cause notre liberté et aspiration au bonheur ?
I/ La méchanceté est volontaire
Les actes mauvais nous semble souvent incompréhensible du fait justement de leur inhumanité, remettant véritablement en cause la nature de l’homme. En effet il serai bien commode de se dire que nous, humains « normaux » nous ne ferons jamais le mal, parce que seul les monstres le font. Mais selon Hannah Arendt, il faudrait se demander au préalable qu’est ce