On distingue communément l’homme des autres animaux comme un être rationnel à la fois fragile et immense, une créature de chair destine à mourir. Mais il est aussi connu comme un être de désir, de penser. Faut alors s’interroger sur la nature du désir. La capacité de désirer peut être un exemple de misère de l’homme ; le désir se trouve dans le corps qui peut être source de déception ou de frustration. Mais, que serait une vie sans désirs ? Le désir est l’élément de misère de l’homme ? Que doit être l’homme pour désirer ? Le désir est-il la marque de misère de l’homme ?
Nous allons voir dans un premier temps en quoi le désir peut être source de la misère humaine, puis que le désir n’est pas la marque de la misère de l’homme.
Premièrement nous verrons en quoi le désir peut-être considérer comme la marque de la misère de l’homme.

Par définition le désir est impossible de satisfaire, ainsi, l’excès propre au désir est, en réalité le signe d’un manque et l’homme est condamne à être toujours insatisfait comme le dit Schopenhauer.
Tout désir est symbole d’insatisfaction, tout désir est donc le signe d’un manque. Si je désir quelque chose, c’est que je ne le possède pas et alors je vais chercher à l’avoir.
Le désir est donc, le signe d’un manque, le signe qu’éprouve le sujet comme incomplet, inachevée, imparfait soit misérable.
Le désir c’est le signe que nous ne sommes pas divins, c’est le signe de ce que Pascal appelle la mise de l’homme, sa finitude.

A partir de cela on sait que le désir ne peut se satisfaire car il est impossible d’avoir ou d’être ce que nous désirons, nous avons ou sommes simplement ce que nous désirions et non ce que nous désirons. Le manque est une souffrance qui nous conduit à la frustration, ce qui est une miser de l’homme.
Comme Sartre l’écrit « le désir est lui-même voue à l’échec ». On va de désir en désir provocant l’ennui soit la déception, le désir provoque un cercle vicieux car celui-ci mène au manque provocant la