Philosophie du droit
● Section I : Comment se traduit la supériorité de l’Etat sur la religion.
Le phénomène de sécularisation s’illustre dans la façon de régler un conflit entre une règle religieuse et une règle de droit positif. Ces conflits sont très nombreux et permanents. Les règles religieuses sont prescrites par les autorités spirituelles. S’il y a conflit entre ces deux sortes de règles, exemple tiré du droit civil de la famille.
> Paragraphe 1 : le mariage, le divorce et l’IVG.
● Le mariage est un problème central dans les rapports entre l’Eglise et l’Etat.
Le principe qui s’applique c’est que le droit interne aux religions ne produit pas d’effet en droit civil.
→ Ce sont donc les règles posées par l’Etat qui vont s’appliquer au mariage et elles seules.
La plupart des religions s’accordent à rejeter le projet du gouvernement sur le mariage homosexuel (christianisme, judaïsme, islam). Elles interdisent l’institutionnalisation de ce mariage. Dans l’histoire du droit français, on s’est inspiré du religieux pour pénaliser l’homosexualité jusqu’en 1982.
Aujourd’hui il n’y a plus ce type de problème, certains états ont déjà légalisé le mariage et la France va sans doute le légaliser aussi par une loi.
→ C’est donc cette loi qui s’appliquera même si elle est très manifestement opposée aux principes religieux.
Le divorce est donc la rupture des liens du mariage puisque le mariage est considéré comme un serment devant Dieu.
Parce que le divorce rompt ce lien, le divorce est condamné par la plupart des religions, cela signifie qu’un chrétien ne devrait pas obtenir le divorce mais en réalité il peut l’obtenir devant les tribunaux. Divorce reconnu sous la révolution français, interdit à nouveau en 1816 avant d’être légalisé en 1884. En Italie la situation est très particulière car le rapport avec la religion est très fort, le divorce a été légalisé très récemment.
L’IVG a été condamné au nom du droit sacré de