Pierre lotti corriger
Questions
I. La progression du récit
1. Le narrateur est un homme, comme l'indique la terminaison (-é) du participe passé dans « j'étais arrivé » (féminin : -ée). Le titre de l'œuvre, Le Roman d'un enfant, le suggère aussi : « un enfant » (féminin : une enfant).
2.
a) Il s'agit d'un présent d'énonciation, qui correspond au moment où l'auteur écrit son récit autobiographique.
b) L'adjectif « rétrospectif » et le nom « souvenir » annoncent que le narrateur va évoquer sa vie passée. Une autobiographie est un récit rétrospectif, qui regarde en arrière.
3. Les expressions « ma très petite taille » et « comme les bébés les plus timides » montrent que le personnage est un enfant.
4. Les trois indicateurs temporels sont : « le soir », « Après le dîner […] à la tombée de la nuit », « Puis, tout à coup ». Les trois étapes du récit sont : 1. L'arrivée de l'enfant au village. 2. Sa fugue nocturne. 3. La découverte de la mer.
5. Dans le premier passage, les phrases sont assez longues : elles comportent plusieurs compléments circonstanciels qui précisent le nombre de personnes, le temps, le lieu et le but du voyage. La deuxième phrase est complexe ; elle contient plusieurs propositions subordonnées (complétive, relative) et cordonnées et une entre parenthèses. Son rythme est plutôt lent : le narrateur raconte, il explique. À l'inverse, la phrase « Puis, tout à coup… » est simple, courte : elle comporte de nombreuses virgules qui isolent des segments très courts. La subordination et la coordination sont absentes à l'intérieur. Le rythme est rapide, saccadé, car le narrateur exprime le sentiment de peur qui l'a brusquement envahi au moment où il a découvert la mer.
II. La mer
1. Ce passage est descriptif : le narrateur rapporte ce qu'il voit, ce qu'il entend ; il caractérise la mer, qu'il découvre pour la première fois, avec son regard d'enfant. Ainsi, on trouve de nombreuses expansions du nom (adjectifs qualificatifs, subordonnées relatives, compléments du