Pourquoi la distinction conceptuelle permet souvent une synthèse solide

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Pourquoi la distinction conceptuelle permet souvent une synthèse solide

Par d’autres disciplines (histoire, économie, littérature…), votre plume se trouve déjà acclimatée à l’exercice de l’écriture persuasive. Moins familière, la synthèse gêne. Lorsque le candidat ne voit pas "ce qu’il pourrait mettre" en III, ce dernier présente un des trois défauts suivants : son absence pure et simple, son dérapage hors sujet, son remplissage par redite des arguments majeurs des premières parties. Comme on l'a déjà souligné dans les conseils préliminaires (0.4.), il faut en principe une synthèse.

Comment s'y prendre ? Voilà une vraie question. Les deux premières parties, correctement construites, vous placent dans une situation contrariante : non seulement la thèse et l’antithèse, aussi justifiées l'une que l'autre, s’affrontent à armes égales : chacune paraît acceptable, et toutes deux présentent de graves limites mises en lumière dans leur opposition. Le problème résiste : voilà trois pages que l'on disserte, et l'on n'a guère avancé. Rappelant alors l’urgence du problème et entérinant son propre désarroi devant deux solutions dépréciées, la synthèse peut commencer.

Ainsi entamée, la synthèse prouve chez le candidat la volonté farouche de résoudre le problème – la copie use en effet de tous les moyens légitimes pour y parvenir. Face aux échecs successifs et réciproques des deux premières parties, la synthèse se trouve fondée à approfondir la réflexion, à élever le débat ou à porter un nouvel éclairage sur le sujet.

Souvent, un III gagne sa solidité à réexaminer la réflexion antérieure et à expliquer les causes de ce caractère à la fois légitime et très insuffisant des deux positions antérieures. Fournirait en particulier une telle explication la distinction conceptuelle sur les termes de la question. Si les deux solutions proposées en I et en II sont acceptables, et si par ailleurs elles s'affrontent, c'est en réalité qu'elles ne parlent pas exactement de la

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