Première guerre mondiale
• Cette propagande qui vise les civils restés à l’arrière, participe à la « culture de guerre » mais n’en est qu’un aspect. Les idées véhiculées sur le front sont la haine de l’ennemi et l’idée de « croisade patriotique ».
• L’année 1917 marque un tournant dans le conflit. En avril, les États-Unis rompent leur isolationnisme et entrent dans la guerre aux côtés de l’Entente : le conflit est devenu mondial.
• Sur le front de l’Ouest, cependant, les offensives inutiles se multiplient, et le moral des combattants est au plus bas.
• C’est alors que certains se mutinent, environ 40 000 en France (ce qui est peu compte tenu du nombre de mobilisés). 75 hommes sont exécutés pour l’exemple. Ils sont plus nombreux en Russie, alors secouée par une révolution.
• À la fin de 1914, le front de l’Ouest se stabilise des Vosges à la mer du Nord. Les soldats s’enterrent dans des tranchées, les moyens défensifs l’emportant sur les capacités offensives.
• Pendant cette « guerre de tranchées », les batailles se multiplient en vain : aucune des deux forces en présence ne parvient à percer les lignes adverses. On parle aussi de guerre de position.
• Une phase de guerre de mouvement reprend à partir de 1917. L’Allemagne mobilise toutes ses troupes sur le front de l’Ouest, la Russie étant sortie du conflit en décembre. Les avancées du matériel militaire et l’entrée en guerre des États-Unis, en avril 1917, permettent à l’Entente d’être victorieuse.
• En 1914, les tentatives pacifistes pour tenter d’éviter la guerre échouent. La médiation du Pape et du Royaume-Uni, l’opposition des socialistes n’empêchent pas l’engrenage des