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Les dépenses en fruits et légumes des ménages français frais (hors pomme de terre) représentent 10,9 % de leurs dépenses alimentaires totales (source INSEE).
Les quantités achetées par acte d’achat continuent de progresser, de même que la fréquence d’achat.
Les légumes en hausse d’achat, se trouvent l’oignon (+18 %), l’artichaut (+14 %), le poivron (+13 %), la courgette (+12 %), la tomate (+7 %), la carotte (+6 %). A la baisse, figurent la pastèque (-10 %), la citrouille et le potiron (-8 %), la salade (-5 %), la mâche (-3 %), le poireau (-3 %), le melon (-2 %).
Les modes alimentaires des Français sont en constante évolution et entraînent de nouveaux comportements et de nouvelles tendances de consommation. Ce phénomène marque une profonde mutation sociologique dans l’approche alimentaire de l’individu et structurel dans l’organisation du marché.
Les nouveaux comportements des Français sont liés à de multiples facteurs, à savoir les contraintes économiques, la gestion du temps, la prépondérance des loisirs et des activités annexes, le développement du travail féminin, l’industrialisation de l’alimentation et l’essor de la grande distribution, l’urbanisation croissante, la modification des rythmes de vie, l’équilibre nutritionnel et la santé. Tous ces facteurs conduisent à un mode alimentaire beaucoup moins déterminé par des coutumes traditionnelles implicites.
Dans un contexte économique difficile, les Français sont conduits à arbitrer leurs dépenses en défaveur de l’alimentation. Le poids des dépenses alimentaires à domicile et hors domicile a chuté, passant à 18,6% en 2006 contre 19,7% en 2005.
On constate également une diminution du nombre de plats et des temps de préparation, une irrégularité des horaires de repas, une augmentation des plateaux repas, un essor des produits transformés et des plats exotiques (liés au développement des restaurants ethniques et des voyages), au détriment des