Quelque chose
La Renaissance fait naître un véritable meuble, « la table occidentale », destiné à remplacer le plateau « volant » et ses tréteaux par la voie de la sédentarisation plus forte des occupants dans leur lieu d'habitation car les meubles précédents sont mobiles (étymologie du mot « meuble ») et déplacés au cours des voyages[2].
Meubles d'usage domestique, des lieux de travail et des lieux publics, les tables, utilitaires ou décoratives, sont généralement conçues comme un ensemble avec les chaises appariées, ou les pièces d'un mobilier de salon, de salle-à-manger, de bureau,...
Initialement destinées à l'usage domestique, les tables ont pénétré le monde industriel. Ainsi nombre d'entreprises utilisent-elles des tables élévatrices, rectangulaires ou "en U". Grâce à un système de vérins, ces tables permettent de soulever à plusieurs mètres de haut des charges allant jusqu'à 10 tonnes. Certaines son munies de roulettes, d'autres ont un plateau basculant, d'autres enfin se replient jusqu'à seulement quelques centimètres d'épaisseur afin de pouvoir y déposer aisément une palette.
À travers les époques, les tables relèvent de l'artisanat (ébénistes, menuisiers, « table de charpentier »), de la production industrielle (identifiables par marques, matériaux, ensembles, designers, ...).
Elles sont recyclées, récupérées, restaurées par les ébénistes, brocanteurs et antiquaires, voire classées comme patrimoine mobilier ou élément d'un intérieur. Une valeur émotive s'y attache souvent (accord signé sur telle table), ainsi qu'une valeur liée à l'art, l'artisanat, le design ou les matériaux (matériaux rares ou nobles, marqueteries, intarsio,