Quelques approches pour la définition de l’interculturalité
L’idée véhiculée par ce projet est que la coexistence de cultures dissemblables « peut multiplier les échanges entre groupes et individus et enrichir chaque identité dans une dynamique qui refuse le repli sur le passé et cherche à créer une identité ouverte ». L’interculturalité est alors vue comme une source d’enrichissement au sein de la société et non comme un frein, étant donné que celle-ci favorise «l’interaction dynamique des cultures minoritaires avec la culture majoritaire ». De plus, l’interculturel œuvre dans le sens de la diversité culturelle. D’ailleurs, si l’on décortique le concept « interculturel ». D’une part, le mot « inter » signifie « entre », d’autre part « culturel » qui peut renvoyer à la notion de culture. Selon moi, cette notion, d’un point de vue étymologique, renvoie à la nécessité d’un « melting-pot » culturel au sein de notre société. Cependant, cette mixité ne suffit pas, encore faut-il pouvoir tous vivre ensemble sur un même territoire. D’où, cette volonté d’un projet interculturel impliquant un questionnement continue sur le « Comment vivre ensemble ? ». Je ne vais pas m’attarder sur cette réflexion étant donné que je l’aborderais dans un point suivant. Une société interculturelle L’interculturalité peut être vue comme un projet de société. Alors qu’entend-on alors par « société interculturelle » ? Chacun est amené à concevoir cette notion de façon subjective en fonction de son expérience, de ses connaissances, de la réalité,... Cependant, l’approche proposée par