Rabelais - panurge extrait commentaire
PARODIE. Vaticinatrice : femme qui prophétise à tort et à travers. Opposition entre le lieu naturel et celui de la devineresse, entre le majestueux et le minable. Arrivent à un endroit reculé et isolé, on, s’attend à quelque chose de grandiose et c’est une bicoque délabrée.
Deuxième partie : étalement du savoir mythologique et antique, en comparaison avec ce qu’ils sont en train de vivre et ce qu’ils ont sous les yeux : ridicule, parodique. Cependant, montre une culture manifeste.
Troisième partie : retour à la réalité triviale. Bien sympathique. On se demande comment on peut associer les mythes antiques et profonds à cette scène dégoûtante. Tant que les personnages n’y croient pas eux-mêmes, considèrent qu’ils ont entrepris un voyage inutile.
Panurge et sa méthode originale : cadeaux dégueu et bizarres, en abondance.
Analyse linéaire :
François Rabelais (connu aussi sous son pseudonyme d’époque Alcofribas Nasier) est une figure emblématique du XVI° siècle à multiples facettes. Prêtre évangélique, médecin et nous concernant, grand écrivain de la Renaissance. Les principaux objectifs qui l’ont poussé à la rédaction des œuvres de Pantagruel ou Gargantua furent à la fois la volonté de remettre à jour une certaine culture antique à valeur morale, de tourner le dos aux derniers siècles écoulés par le biais de la parodie du roman de chevalerie, et de proposer dans ses œuvres une culture populaire, paillarde et grivoise, s’opposant ainsi à l’austérité ecclésiastique (bien qu’il fut lui-même un religieux). Le Tiers livre, originellement appelé Tiers Livre des faits et dits héroïques du noble Pantagruel est publié en 1546, bien qu’il fut d’abord censuré par la Sorbonne car jugé trop obscène, suit dans les grandes largeurs la visée humaniste et parodique des précédentes œuvres gigantales. Ce roman conte principalement l’histoire de Panurge, qui souhaitant se marier mais craignant l’infidélité et le déshonneur d’être