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Dans le texte, l’infirmier ou plutôt, l’acte infirmier est définie comme un art. Car ce dernier, bien que basé sur de la théorie, ne s’applique pas de la même façon d’un soigné à un autre. L’infirmier est donc amené à s’adapter à la situation et à exercer ses soins différemment entre chaque soigné. Cet acte de s’adapter à chacun en se basant sur une même technique est donc considéré comme un art.
Néanmoins ce point de vue n’est pas du goût de tout le monde et est donc erroné voire absurde pour certain. Dit comme cela, l’art infirmier peut paraître industriel alors que ce dernier est plus tourné vers le social, le professionnalisme. Le terme ‘’artisan’’ est donc en opposition total avec le but de la profession qui est de soigné, et qui relève plus de la science que de l’art. Ce à quoi, Walter Hesbeen répond que ni l’art ni la science ne devrait être mit en opposition mais plutôt en complémentarité. Il dit alors que vouloir que l’art infirmier ne soit que de la science est aussi inexact que de qualifier l’infirmier d’artisan. Le philosophe Jean-François Malherbe intervient ensuite sur la qualification de scientifique. Il dit que le scientifique se base sur fait et donc ‘’ au corps que les personnes ont’’. Et que, à l’inverse, le thérapeute ou soignant se base sur des connaissances plus générales et s’intéresse à ce que ‘’la personne est’’. Il affirme donc que les scientifique sur plusieurs personne alors que le soignant ne se concentre que sur un seul dans le but de le soigné. Le soignant se base donc sur les deux théories, la scientifique pour les connaissances, et la thérapeutique pour les soins de la personne, qu’ils soient physiques ou morales.