Rituel de loge
A LA GLOIRE DU GRAND ARCHITECTE DE L’UNIVERS
Vénérable Maître et vous tous mes Frères en vos degrés et qualités :
LA HOUPPE DENTELEE
Une année à vos côtés m’a permis de découvrir la différence entre le «bloc d’une carrière» que je suis et la pierre façonnée voire polie pour certains que vous êtes, vous mes frères et maîtres.
La formation et le perfectionnement dans notre loge sont personnels et au gré de chacun ce qui ne facilite pas le premier pas.
Après une petite année, à apprendre, je me considère imparfait ou profane avec le savoir limité des symboles, des usages, du rituel et de la pensée maçonnique trop étriqué. La réalisation, seul, de «Ma première planche» a était une démarche laborieuse.
Je voudrais souligner le dévouement du Frère deuxième surveillant Thierry BOUYSSOU pour m’avoir guidé sur le choix des livres et des textes et ceci dans un court délai. Qu’il en soit remercié ainsi que mon parrain initiatique. Il est mon fil conducteur en quelque sorte ; ma corde pour me faire franchir le cap du premier nœud maçonnique. Je vous prie d’avoir de l’indulgence et de la patience devant les « bosses » de mes imperfections.
Ma vie maçonnique débute par cette réflexion sur un mot précis pour le passage du statut d’apprenti à celui de maçon. Cette planche a pour but d’approfondir le sens de «la houppe dentelée ».
En fait il s’agit d’une corde à nœuds avec à chaque extrémité un gland ou floche. Je ne peux occulter la description des trois points que forme l’ensemble.
En premier LA CORDE. Elle est réalisée par l’assemblage, torsion puis tressage de brins ou éléments fins et longs d’origine végétal (chanvre, soie etc..) ou animal (poil de queue de cheval ou laine de mouton, etc).
Ensuite LES GLANDS aux deux extrémités sont arrêtées, serties ou bloquées par renflement ligaturé. Ce lien laisse percevoir des brins en effiloches égaux, le tout formant une houppe.
Enfin