Rédaction sobibor
Je la pris et la lue avec une tel émotion, que mon cœur battait a tout rompre et mes mains tremblaient, comme si le messie m'avait contacter.
Après avoir lu, et relu les quelques mots tendres qui figuraient sur la carte postale, je la glissa dans mon album souvenirs. Mes yeux rivèrent péniblement vers le pot de verre, qui contenait une poudre noir, en quelques sorte maudite. Je gardait enfermer les cendres du journal de Jacques Desroches, comme on garde une personne incinéré, mais pas pour des raisons sentimentales cette fois ci ...
Je me remémorai brusquement la mort de cette jeune mère juive et de son fils Simon, sauvagement exécuté par un homme qui n'avait aucune humanité; mon grand père, Jacques Desroches.
A se moment là, j'aurais aimé ne plus me souvenir, si seulement, pour cette sinistre raison, je voulait être amnésique. Mais c'était un fait, un souvenir imprescriptible, comme marquer a l'indélébile dans ma mémoire. Une douleur mentale lancinante et obsédante, cet douleur qui ne cessait de se ressasser dans ma tête dû a ce sombre souvenir.
Soudain, une voix aigu me retira de mes pensées, ma mère me prévenait que le dîner était prêt. Je passai en vitesse dans la salle de bain, pour me passer un rapide coup d'eau fraîche sur le visage afin de purifier mes tristes pensées avant d'aller manger.
Depuis environ six mois maintenant, je manger à ma faim, c'est à dire beaucoup. J'avais repris du poids, mon corps c'était redessiné, les creux de mes joues s'étaient remplis, mes membres étaient charnus et mon visage presque