Rêve parisien - baudelaire
Intro :
Quelques mots sur Baudelaire, son œuvre, la singularité des « Tableaux parisiens ».
Quelques mots sur le poème : « Rêve parisien », un poème qui propose un vision rêvée de la ville transfigurée par la rêverie du poète ; un poème qui joue sur les contrastes entre ce rêve et la réalité, le merveilleux et le sordide pour rendre sensible les pouvoirs du poète ; un poème qui propose une esthétique du tableau (au sens d’œuvre picturale) et rend hommage au peintre C.G. à qui est dédié ce « rêve ».
Remarque Constantin Guys (1805-1892), un peintre et dessinateurs des plaisirs et des modes du Second Empire. Il est l’auteur de L’homme des foules et Baudelaire lui a consacré un long article enthousiaste dans Le Peintre de la vie moderne (publié dans Le Figaro et 26 et 29 novembre et 3 décembre 1863). Baudelaire a manifestement découvert Constantin Guys en 1859 (tant l’œuvre que bientôt l’homme).
Ce qu’en dit Baudelaire :
Baudelaire se représente C.G. « penché sur sa table, dardant sur une feuille de papier le même regard qu’il attachait tout à l’heure sur les choses, s’escrimant avec son crayon, sa plume, son pinceau […] Et les choses renaissent sur le papier, naturelles et plus que naturelles, belles et plus que belles, singulières et douées d’une vie enthousiaste comme l’âme de l’auteur. La fantasmagorie a été extraite de la nature. »
( analogie avec la démarche de Baudelaire qui pratique « la fantasque escrime » (« Le Soleil », v.5), qui recherche le choc avec le monde moderne pour le magnifier et parvenir à la « surnaturalité ».
Questions possibles :
Quelle image de la ville ressort de ce poème ?
Comme l’écriture poétique transfigure-t-elle la ville ?
En quoi ce poème est-il un « tableau parisien » ?
Comment la beauté de la ville est-elle dépeinte ?
I/ Une esthétique du constraste : antithèse et tableau dans le tableau
Comment le poème est-il construit ? Une