Bowling For Columbine
Par Thomas Fortin
Travail présenté à monsieur Simon Dugas
Cours 530-101-SL, Le milieu des médias, groupe 2
Cégep de Saint-Laurent – Le 19 décembre 2012

Le documentaire que j’ai choisi d’écouter est « Bowling For Columbine » du réalisateur américain Michael Moore qui a aussi réalisé « Fahrenheit 9/11 » (2004) et « Sicko » (2007). Le film a été vu en salle en 2002 pour la première fois. Les compagnies qui ont produit ce film sont Alliance Atlantis Communications (Kill Bill en 2003), Dog Eat Dog Films (Sicko en 2007) ainsi que cinq autres plus petites compagnies. Le film a été distribué par Odeon Films (Balls Of Fury en 2007) au Québec.

Dans ce film, Michael Moore fait une critique apparente de son propre pays en ce qui a trait à la violence et aux armes à feu. Dans sa critique sur le film, Jean-François Vandeuren du site internet Panorama dit : « Dans son contenu, Moore ne donne pas de réponses claires. Il ne se prend pas pour le messie détenant la vérité absolue. » Selon moi, il est vrai que le réalisateur ne donne pas de réponses claires, car il n’y en a pas, mais je crois que Michael Moore donne trop souvent son opinion. Cela peut servir à rendre le film intéressant, mais dans le contexte d’un documentaire je crois qu’il serait important de s’en tenir au fait réel plutôt que de donner une opinion. D’autant plus que je trouve parfois les remarques de Moore un peu irréfléchies. On le constate par exemple, lorsqu’il tente de comprendre pourquoi le Canada enregistre moins de meurtres à main armée que les États-Unis. Dans sa réflexion, Moore passe souvent à côté de réponses pourtant évidentes et semble dire à plusieurs reprises que le Canada est un pays parfaitement pacifique. Or, pour y habiter depuis plusieurs années, je trouve que Moore exagère grandement son opinion, car la violence est très présente dans plusieurs villes du Canada qu’il n’a probablement pas visitées, habitant en Ontario tout au long du film. Cela dit, je