Satisfaction du patient
BENMOUFFOK Sonia
LA SATISFACTION DU PATIENT
Droit des établissements publics et privés de santé 2012/2013
INTRODUCTION
La quasi totalité des Français se déclarent aujourd'hui très satisfaits de la qualité des soins. Mais s'ils reconnaissent que le système s'est amélioré ces dernières années, certains se montrent inquiets sur son avenir. En effet c’est ce que révèle l'étude TNS-Sofres, commandée par l'Observatoire sociétal de la santé et de la qualité des soins en France : 80% des répondants estiment que la santé et l'assurance maladie doivent constituer une priorité devant le pouvoir d'achat, les retraites, l'éducation nationale ou le logement. Seul l'emploi fait mieux que la santé, avec 90% de citations.
Traditionnellement, le patient, qui désigne couramment une personne recevant une attention médicale ou à qui est prodigué un soin, s'en remettait au savoir du professionnel, qui était supposé savoir ce qui était bon pour son patient et prenait donc seul les décisions dans l'intérêt du patient. La reconnaissance des droits des malades s'est faite de façon progressive. L'évolution des esprits sur des sujets comme la prise en compte de la douleur, la dignité du patient ou la responsabilité médicale, ont permis d'établir de nombreux droits en faveur des malades. Les relations entre patients et médecins ont ainsi progressivement évolué vers plus de maturité.
La notion de « satisfaction » reste subjective et très qualitative. Elle est relative et si le terme de « satisfaction » est largement utilisé, il est rarement défini. Il s’agit plus généralement d’un jugement d’évaluation portant sur une expérience de consommation[1]. Il ne peut être porté que par des personnes ayant vécu l’expérience de consommation, contrairement à la qualité perçue : on peut effectivement dire d’un hôtel cinq étoiles qu’il est de qualité, mais on ne peut en être