.Ce regard fou, exorbité, halluciné, traversé par l'effroi, c'est celui de Cronos, peint vers 1815 par Goya. Ce thème du meurtre de l’enfant mâle par son père qui craint que son rejeton ne le supplante un jour est un sujet récurrent de la mythologie. Il fait régulièrement suite à un oracle qui annonce le probable meurtre du père par le fils. Outre Cronos et Zeus, c’est aussi l’histoire de Laïos et d’Œdipe. De façon moins directe, le meurtre rituel de l’enfant peut avoir une valeur expiatoire ou votive pour obtenir la faveur des Dieux. Ce tableau fait partie des Peintures noires,nom donné à une série de quatorze fresques de Goya peintes avec la technique de l’huile al secco (sur la surface de plâtre d’une paroi) pour décorer les murs de sa maison. .Ce regard fou, exorbité, halluciné, traversé par l'effroi, c'est celui de Cronos, peint vers 1815 par Goya. Ce thème du meurtre de l’enfant mâle par son père qui craint que son rejeton ne le supplante un jour est un sujet récurrent de la mythologie. Il fait régulièrement suite à un oracle qui annonce le probable meurtre du père par le fils. Outre Cronos et Zeus, c’est aussi l’histoire de Laïos et d’Œdipe. De façon moins directe, le meurtre rituel de l’enfant peut avoir une valeur expiatoire ou votive pour obtenir la faveur des Dieux. Ce tableau fait partie des Peintures noires,nom donné à une série de quatorze fresques de Goya peintes avec la technique de l’huile al secco (sur la surface de plâtre d’une paroi) pour décorer les murs de sa