Scène d'exposition de la cantatrice chauve de ionesco
* Première pièce de Ionesco. * Inspirée d’une méthode d’apprentissage anglais – Méthode Assimil, qui à grande réputation après guerre. Répétition de phrases courantes mais qui ajoutées forment absurdités. * Pièce est un théâtre nouveau. Ionesco la nomme même d’anti-pièce, veux faire éclater la notion de l’illusion théâtrale, pour faire rire. Création d’un jeu amusant, sans prétention. Nouveau visage donné par Ionesco au théâtre : nouvelle façon de décrire, jeu des acteurs.
Problématique : En quoi lisons-nous une parodie de scène d’exposition qui soit aussi une réflexion à propos du langage ?
I – Le début d’une « anti-pièce ».
1) – Refus d’une vraisemblance. Lieu et temps invraisemblables. Cadre spatio-temporel devient absurde. * Londres pas réaliste. * Il fait exprès d’appliquer aux accessoires, sons… l’adjectif « anglais », dans les didascalies qu’il parodie et qui vont donner difficultés pour le metteur en scène. * Réalité n’a plus de vraisemblance, disparaît. Personnages : plus de vraisemblance dans leur nom (Non pas Miss et Mister Smith mais Madame et Monsieur Smith). Dialogue : Mr Smith n’a pas de parole, uniquement didascalie répétitive ce qui donne un caractère comique. Finalement aucune psychologie. Caricature de l’homme qui n’écoute plus les banalités énoncées par sa femme. Mme Smith discours burlesque qui ne lui donne pas de réelle matière psychologique. Caricature grâce à répétition de préoccupation d’une ménagère bourgeoise. Ionesco fait exprès de ne pas créer une illusion théâtrale banale, normale. Il aboli les repères, les dissouts. 2) – Refus de toute intrigue. * Aucun rythme dramatique, aucun sujet propre à construire une réelle histoire. * Monologue répétitif, il n’est question uniquement du repas, des épiciers, du nombre de fois que l’on a repris du poisson…