Si par une nuit d'hiver un voyageur
( Italo Calvino )

I. Les conditions d'une bonne lecture A. Le nécessaire isolement ( §1) => pour permettre l'évasion

Isolement mentale :
« Détends -toi. Concentre-toi. Écarte de toi » (ligne 2-3) => gradation et parallélisme de construction + Métaphore « Laisse […] dans la vague » ( ligne 3-4) qui montre le calme verbe « écarter, laisser s'estomper, fermer la porte » montre l'abandon, l'isolement et la mis en écart.
Isolement physique : Comparaison entre : entre les deux mondes une frontière: cloison et porte.

Monde intérieur : monde du lecteur « Je »
Monde extérieur : monde des autres « ils »
Apaisement en faisant la lecture :
- Intérieur calme, détachement du monde réel « les pieds levés » (métaphore)
- répétition de la négation « non », « ne » désigne le rejet du bruit
- le lecteur seul « je »

conclusion :
D'un côté abut du lecteur caractérisé par le refut « ne » de la vie extérieur et du dérangement,
-Gradation dans les verbes introducteur de parole (à l'impératif) : « dis-le tout de suite »(l.6) ; « parle plus fort »(l.7), « dis-le plus fort », « crie »(l.10) qui montre la montée de la colère, de l'impatience, de l'énervement du lecteur impatient + une chute « Ou, si tu préfère, ne dis rien »(l.11)
-répétition de « plus fort »(l. 7 et 10) montre l'énervement du lecteur
- bruyant : « télévision »fois 2, « chahut » + beaucoup de personne => « aux autres », « Ils »=> le monde

de l'autre, le bruit « télévision »allumé , « chahut »(l.9)

B. La position idéale (§ 2,3,4) => pour bien lire

métaphore « les pieds levés » répété 2 fois à la ligne 28 et 34 => avoir les pieds par Terre : être raisonnable alors que les pieds levés : détachement du monde réel, être prêt pour l'évasion, rêvasser pour mieux entrer ds le roman donc avoir la tête en l'air énumération de verbes de position confortable au participe passé « assis, étendu ... »(l.13-14) + complément circonstanciel de manière l. 15-16 +