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Par définition, la structure d’un groupe de travail renvoie à la façon dont les membres s’organisent entre eux pour accomplir une ou plusieurs tâches. Les travaux les plus directement liés à la stimulation de la créativité par des interventions structurées procèdent de l’approche créative de la résolution de problèmes développée par Parnes et Osborn (Rickards et Moger, 2000).
La créativité en groupe dépend en partie des créativités individuelles des membres qui composent le groupe. Il faut réunir des individus avec des traits de personnalité, des styles cognitifs et des profils de compétences différents. En plus de la diversité des profils, les groupes de créativité doivent être dirigés par des superviseurs ayant fixé clairement les objectifs généraux des projets, et qui accordent de l’autonomie opérationnelle pour la réalisation de ces objectifs (Amabile, 1997). Dans les groupes de créativité, nous avons besoin d’un animateur qui stimule la créativité des membres du groupe par l’animation, l’encadrement et l’orientation.
Au-delà de la composition des groupes, il faut souligner l’importance de ses caractéristiques dans le résultat créatif. La taille d’un groupe influence la collaboration et l’interaction entre les membres. Dans les groupes de grande taille, les membres ont du mal à s’exprimer en raison de la difficulté d’interaction. Aussi, la cohésion du groupe agit directement sur sa performance créative. La créativité des membres d’un même groupe ne se limite pas au contact entre collègues dont les profils sont diversifiés, il est nécessaire de se comprendre.
A partir de ce constat, nous concluons que les caractéristiques des membres pèsent sur la dynamique et le bon fonctionnement des groupes de créativité, ce qui influence directement le climat créatif intragroupe. Un environnement rude, critique et intolérant ne favorise pas la créativité du groupe. Tout doit être fait pour minimiser les impacts négatifs sur