Supplément au voyage de bougainville
De fait, nous allons étudier comment Denis Diderot, à travers ce conte, condamne la civilisation européenne au profit de celle des tahitiens.
Pour ce faire, Il nous fait part dans un premier temps, des méfais de la civilisation européenne et fait dans un second temps l’éloge de la culture tahitienne.
Afin de discréditer les Européens aux yeux de son peuple, le chef tahitien présentent les visiteurs comme des personnes violentes et mal intentionnées. En effet, il utilise les adjectifs « ambitieux » et « méchants » (ligne 2) pour les définir. Ensuite, il n’hésite pas à utiliser des termes à expression insultante comme « brigands » (ligne 10) ou encore «plein de vices ». Il est également possible de relever un champ lexical de la violence avec des verbes tel que « enchainer » « égorger » ou « assujettir». Le chef tahitien pointe du doigt les armes des européens en employant les synecdoques, « le fer qui pend » pour parler de l’épée, et le « morceau de bois » pour le revolver sans doute. Le chef tahitien condamne donc la violence des Européens à travers son discours. De plus, il estime que les Européens sont égoïstes et méprisant envers autrui. Ainsi, le vieil homme traite de l’égoïsme des européens du fait de leur individualisme, l’emploi des adjectifs