SYNDICALISME ET SOCIALISME
La seconde moitié du 19e siècle a vu se constituer le syndicalisme. En effet, longtemps dispersée et isolée, la lutte que mènent les ouvriers pour obtenir des conditions de vie décentes, s’organise de plus en plus pour donner naissance à de puissants mouvements syndicaux.
Un syndicat est une « association permanente de salariés qui se proposent de défendre ou d’améliorer les conditions de leurs contrat de travail ». Le mouvement syndical se place donc dans le cadre du régime capitaliste, au sein duquel les travailleurs doivent pouvoir se grouper pour défendre leurs intérêts.
Le syndicalisme se développa d’abord en Angleterre ou la liberté d’association a été rétablie en 1825. Les ouvriers se regroupaient dans des organisations de métier qui se transformeront au milieu du siècle, en « trade-unions » ou syndicats. En Allemagne, le syndicalisme a connu des débuts difficile et a pris de bonne heure un caractère ouvertement politique : Les organisations ouvrières dépendaient du partie socialiste et associaient les modèles économiques et le projet politique.
On peut distinguer deux tendances dans le mouvement syndical :
Le syndicalisme réformiste (Angleterre, Allemagne) opte pour la négociation ;
Le syndicalisme révolutionnaire (France) qui préconise la lutte violente (boycotts, sabotage, grève).
Ils sont pour le renversement systématique du pouvoir.
L’action des syndicats, sous forme de grèves et de négociations, aboutit à l’amélioration du sort des travailleurs. L’Etat intervient surtout en réglementant, les ministères du travail furent crées. La durée du travail fut limitée d’abord pour les femmes et les enfants, puis pour les hommes dans les métiers les plus durs.
En France, la journée de travail qui était de 12 à 14 heures passa de 11 à 9 heures. Le repos