Texte 7 Catherine Leroux Mam 1
Introduction : Ce texte est extrait du chapitre7du roman réaliste de Gustave Flaubert » Mme Bovary » paru en 1857. Madame Bovary est un roman emblématique de Flaubert. Cette œuvre réaliste a valut à son auteur un retentissant procès pour « outrage à la morale public et aux bonnes mœurs ». Observateur de la société, il critique le phénomène des classes sociales et le Romantisme.
Résumé : Emma Rouault a épousé un médecin de campagne terne et sans ambition, Charles Bovary. Lorsqu’ils s’installent à Toste puis à Yonville (attention les lieux fictifs, situés en Normandie), la jeune femme au romantisme exacerbé trompe son ennui en de luxueuses dépenses chez M. Lheureux auprès de qui elle s’endette. Au chapitre VIII, lors des comices agricoles, auxquels Emma assiste en compagnie de Rodolphe, le jeune homme, aristocrate séducteur, lui fait sa déclaration. Les comices sont également l’occasion pour Flaubert de brosser le portrait de Catherine-Nicaise-Elisabeth Leroux, personnage secondaire qui n’apparaîtra plus dans le roman. I)Organisation de la description :
La description est enclenchée par « alors » et l'emploi du passé simple « on vit » montre que l'action est en train de se produire.
Trois point de vue se suivent dans cette description : De l'extérieur à l'intérieur La focalisation externe ( le narrateur en sait moins que le personnage), comme si c'était un spectateur qui parlait « Alors on vit s'avancer », cette focalisation s'attache à l'aspect extérieur de Catherine , sa silhouette,son maintient, ses vêtement. Puis l'attention se porte sur son visage et ses mains dans un mouvement descendant.
La focalisation zéro( narrateur omniscient)Il décrit ce qui a abimé ses mains comme s'il l'avait vécu , utilisation de plus que parfait. Il met en évidence les répercussions des travaux harassant dont la servante à été accablée tout sa vie « à force d'avoir servi », » avaient si bien encroûtées et