texte francais
→ Vendredi ou les Limbes du Pacifique, Michel Tournier, 1967 :
Seul rescapé du naufrage de La Virginie, Robinson Crusoé échoue sur une île déserte. Au fur et à mesure, il tente de soumettre à sa volonté d'homme les bêtes et les terres de l'île, qu'il a baptisée Speranza (espérance). Devenu ainsi gouverneur de l'île, il tente d'éviter la paresse et sa déchéance, qui se matérialisent sous la forme de "bain de souille" et de plongée dans les antres de l'île, c'est-à-dire dans les replis caverneux de la terre. Dans sa solitude, il philosophe, se remémore des souvenirs d'enfance, tente de combler le vide qui l'entoure malgré la présence du chien Tenn. Jusqu'au jour où il sauve fortuitement un Indien, condamné à mort par ses congénères, et qu'il nomme Vendredi.
Vendredi devient l'esclave de Robinson, qui veille toujours à gouverner son île tel un reflet de sa civilisation occidentale. Mais Vendredi, en fumant bien innocemment le tabac de son maître, provoquera une explosion. L'équilibre fragile qu'avait instauré Robinson vole en éclats. Les limbes peuvent se transformer en vent et en soleil, en cohésion avec la terre mère de l'île de Speranza.
Jeux d'amitié, d'égal à égal, dans ce petit îlot perdu du Pacifique, jusqu'au jour où un navire arrive, le navire qu'avait tant espéré auparavant Robinson. Pourtant, face à ces hommes qui lui semblent dénués d'humanité, Robinson reste, tandis que Vendredi s'en va. Subsistera l'espoir et une nouvelle série de bonheurs pour Robinson avec la venue d'un petit mousse, qu'il initiera à la vie sauvage.
→ Le Chef d’œuvre inconnu, Balzac, 1831 :
Le jeune peintre Nicolas Poussin arrive à Paris en 1612. En quête d’un maître, il s’adresse à François Porbus et rencontre ainsi, par hasard, un peintre de génie mystérieux : Frenhofer. Celui-ci parfait avec une facilité déconcertante la toile de Porbus et prétend détenir le secret de la peinture de son maître décédé Mabuse.
Nous assistons au cours de la nouvelle