INFECTIOLOGIE HYGIENE

IMPACT ECONOMIQUE
DU TRI DES DECHETS. DASRI

SITUATION ET CHOIX DU THEME :
Stage dans un service de médecine, soins de suite et réadaptation. L’acte présenté ici est le tri des déchets, sur un charriot de soins à la suite de la réfection d’un pansement simple, non infecté, sur une jambe, au protocole Bétadine. Ce tri est effectué par une infirmière diplômée d’état.
Hormis en vu de limiter le risque infectieux, il est impératif de respecter le tri des déchets car la gestion de ceux-ci est très complexe et nécessite beaucoup de moyens (annexe 1 : circuit et traitement des déchets de l’établissement). Ces moyens ont un coût et à l’échelle de gros établissements de santé, les sommes engendrées peuvent être très importantes. Nous évoquerons ici le problème du non tri ou mal tri qui engendre des dépenses pouvant être limitées grâce à une meilleure information et une meilleure participation de la part des soignants.
Incidence économique :
Les DASRI coûtent en moyenne 6 à 8 fois plus cher à éliminer que les DAOM.
– Coût du kilogramme de DASRI = 0,88 euro (2007). (Chiffres informatifs car calculés proportionnellement
– Coût du kilogramme de DAOM = 0,15 (2007). au poids des déchets traités par établissement).
En moyenne, un Centre Hospitalier qui tri correctement ses déchets devrait avoir une proportion de 20% de
DASRI et 80 % de DAOM (SOINS SANTE février 2007 B. BANGA).
Le tri des déchets consiste à séparer et récupérer les déchets selon leur nature pour leur donner une « seconde vie », le plus souvent par le recyclage évitant ainsi leur simple destruction.
Un établissement de soins produit environ 45 sortes de déchets. Selon l’arrêté du 18 Avril 2002 relatif à la classification des déchets, certains sont classés comme dangereux : * DASRI : Déchets d’Activité de Soin à Risque Infectieux. * DRCT : Déchets à Risque Chimique et Toxique. Et d’autres comme non dangereux : * DAOM : Déchets Assimilables aux Ordures