Travail d'économie saq
Le Québec a toujours été une société distincte et d’avant-garde en rapport aux questionnements reliés à l’alcool. Lors du référendum de 1898 concernant la prohibition, le Québec fut le seul à voter contre. En 1921, contrairement à la vague prohibitionniste qui toucha toute l’Amérique du Nord, le Québec inaugura, en instaurant un monopole étatique sur le marché des boissons alcoolisées. Mais, en 2011, la nationalisation de cette industrie au Québec est-elle toujours la meilleure option pour les consommateurs ainsi que pour la rentabilité qu’elle apporte à l’État? Dans ce rapport, vous trouverez tout d’abord, pour mieux comprendre le contexte du marché des boissons alcoolisées, une brève description de ce marché d’étude et du secteur d’activité en rapportant leur structure, leurs dépenses, leurs revenues, leurs profits ainsi que leur secteur économique. Ensuite, enchaineront deux parties d’analyse : l’une portant sur les avantages et les inconvénients de la nationalisation de cette industrie et l’autre, sur ceux d’une privatisation. Cette section d’analyse d’information sera utile pour réaliser les enjeux de ce monopole et pour prendre, par la suite, position sur cette structure. Enfin, un bref retour des points les plus importants de ce rapport seront rappelés pour en faire la synthèse.
II. SECTION ANALYSE
A. Description et analyse du marché à l’étude
La structure de l’industrie des boissons alcoolisées sur le marché québécois est purement basée sur le principe de la nationalisation, c’est-à-dire, selon la loi constitutionnelle 40, que tout bien ou toute entreprise, dont l’exploitation a les caractères d’un service monopolistique de fait, doit devenir la propriété de la collectivité ce qui permet à l’État d’intervenir dans la sphère économique en s’appropriant des entreprises privées et en les faisant entrer dans le domaine public. On parle donc de transférer la Commission des liqueurs du Québec à une collectivité nationale. La SAQ est