Victor hugo, les contemplations
Il est écrit en alexandrin (12 syllabes) et en rimes plates. Ce poème peut se découper en 4 mouvements : - vers 1 au vers 5 : la souffrance du poète- vers 6 à 11 : la révolte du poète - vers 12 à 16 : le déni du poète - vers 17 à 20 : la folie du poèteLes temps dominant du poème sont l’imparfait et le passé simple. Le passé simple exprime le malheur, la tristesse « je fus comme un fou » « je pleurai ». L’imparfait est utilisé pour décrire le comportement de Victor hugo « j’éprouvais » « je voulais me briser le front » « je me révoltais »On observe dans le texte de nombreux points d’exclamation et d’interrogation. Les points d’exclamation nous décrivent l’intensité des sentiments. Les points d’interrogation font penser à un monologue …afficher plus de contenu…
On voit que Léopoldine est désignée par des pronoms et non pas par son prénom, Victor Hugo s’adresse ainsi à tous les parents qui sont en deuil. Le poète évoque la mort par l’expression « chose horrible » « c’est malheurs sans noms » « morte » les sonorités en R insiste sur la douleur. Victor Hugo veut susciter la compassion du lecteur.On observe le champ lexical de la révolte « je me révoltais » « je n’y croyais pas et je m’écriais » A la tristesse succède la colère contre Dieu. Ensuite, Victor Hugo voit Léopoldine morte partout : « voici le bruit de sa main sur la clef !», « elle est quelque part dans la maison sans doute ! ». Tout le pathétique du poème tient dans le déni tenace d’un père qui ne peut admettre la disparition et qui charge l’écriture de