Yves klein
Né à Nice le 28 avril 1928, mort à Paris le 6 juin 1962
Artiste français (peinture). Carrière artistique assez courte (1954-1962). Considéré comme l'un des plus importants protagonistes de l'avant-garde artistique d'après-guerre
Connu pour son bleu (IKB pour International Klein Blue), qu'il appliqua sur de nombreuses œuvres (toiles, sculptures, éponges...)
Introduction (lien avec le cour) :
1956 qu'il met au point sa fameuse formule du lumineux bleu outremer (ou bleu ultramarin) qu'il baptise IKB, « International Klein Blue ». Ses premiers monochromes IKB sont exposés en 1957 et inaugurent son « époque bleue ». Dans le cadre d'un contrat avec le théâtre de Gelsenkirchen, il travaille pour la première fois en 1957/58 avec des éponges teintes d'un bleu profond pour ses peintures murales. Il créera plus tard des reliefs spongieux et des sculptures d'éponges.
En mai 1957, Yves Klein célèbre l’avènement de « l’époque bleue » par un lâcher de 1 001 ballons le soir du vernissage d’une double exposition à Paris. Ce geste, que Klein qualifiera plus tard de « sculpture aérostatique » sera reproduit 50 ans plus tard sur la piazza du Centre Beaubourg, à l’occasion de la clôture de l’exposition que le Musée national d'Art moderne lui consacrera en 2006-2007.
En 1958, il repeint en blanc les murs de la galerie parisienne Iris Clert et les éclaire d'une lumière bleutée dans le cadre de « L'exposition du vide ». Les « Anthropométries », empreintes de corps de femmes nues et enduits de couleur bleue sur toiles blanches apparaîtront en 1960. De nombreuses « Anthropométries » ont été filmées comme de véritables événements, on peut en voir dans certains musées (Centre Pompidou entre autres).
Son bleu — l’IKB (International Klein Blue) — est officialisé lorsqu’il fait procéder à son enregistrement, le 19 mai 1960 à l'Institut national de la propriété industrielle (INPI) sous l'enveloppe Soleau N° 63 471. Elle décrit un médium fixatif (une pâte fluide