A une passante

570 mots 3 pages
A une passante. Sonnet sect° des 18 poèmes (Tableaux parisien). Fleurs du mal, 1857. (symbolisme). 1ère édition 1860 dans l'Artiste. Sect°= scène de la vie quotidienne, scène pris sur le vif. ----> x spectacle et personne, excite l’imagination.
A une passante = rencontre d'une femme belle et mystérieuse. Aperçue de manière éphémère. 2 quatrains = Vision de la rue puis l'inconnu vu de loin puis un gros plan sur son visage et ses yeux.2 tercets = Poète s'adressant à cette femme, s'interrogeant sur les futurs possibles avant de faire un constat d'échec.

I- La Violence de la rencontre.A-Le contexte de la rue. Description = 1 seul vers. Impact sur l’ouïe. («assourdissante » « hurler »). Absence d'harmonie, bruit désagréable voire agressif. (assonance en [u], [ou] et allitération en [o]). Personnification de la rue. Vers 1= une phrase ----> densité au propos. Idée enfermement = « autour de moi ». ----> poète isolé.
B-La violence du « coup de foudre »

(v.9) Rencontre= véritable choc « un éclair...puis la nuit ! ». Violence= expression antithétique (éclair/nuit, Lumière fulgurante/ noir et obscurité.) En fait, c'est comme si cette l''lumière l'avait ébloui et rendu aveugle. Impression confirmée ---> adverbe «....puis» = l'un ( la nuit) est vraiment la conséquence de l'autre (l'éclair). Peut penser aussi à la photographie qui commençait à existe à l'époque. De plus, éclair= rencontre, nuit=état intérieur. Baudelaire utilise l'exclamation. Nuit placé à la césure (moitié alexandrin).

II- L'image de la jeune femme et de son idéalisation. A- La beauté incarnée -Présenté en mouvement = se rapproche du poète. (« passa », « soulevant », « balançant »)
- Frappe d'abord par sa silhouette mince, souple et élancé. (« Longue », « mince », « Agile »)
+ mouvement souple et gracieux, (rythme vers trois et quatre grâce aux virgules)- Démarche noble (« fastueuse », « majestueuse », « noble »). Rythme vers 2 ; insiste sur la grâce.

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