A Une Passante
Baudelaire qui est l'auteur de ce poème, est un poète français du 19ème siècle. En 1857, il publie Les Fleurs du Mal qui regroupe tout les poèmes de sa vie, cet ouvrage est censuré peu de temps après sa publication. « A une passante », est un poème de cet ouvrage. Baudelaire y décrit le spectacle de la rue qui se déroule devant lui en 3 temps, la description, la narration et la réflexion.
Nous verrons donc ce que représente la passante pour Baudelaire. Tout d'abord nous verrons l'apparition de cette passante, ensuite la fascination du poète face à cette rencontre, et enfin le sentiment que laisse la passante au poète.
Le poète commence par une description de la ville, de la rue autour de lui. Il s'agit d'un Paris moderne, bruyant. La rue est présentée comme un milieu hostile. On observe ainsi une personnification de la rue « la rue hurlait » qui représente la rue comme agressive. L'adjectif « assourdissante » souligne cette cacophonie urbaine.
Alors que le lieu semble hostile, l'apparition d'une passante va effacer cette cacophonie urbaine, ce qui créer un contraste entre la passante et la rue.
Une passante apparaît, majestueuse, laissant un sentiment de perfection au poète. La description de la passante est comme le regard du poète qui voit d'abord sa silhouette « longue, mince, en grand deuil », puis admire le geste de sa main « une main fastueuse », le détail de ses vêtements « le feston et l'ourlet », sa jambe « sa jambe de statue ». Cette femme est gracieuse et sa démarche harmonieuse. On peut également souligner son harmonie dans le 4ème vers « Soulevant,/ balançant/ le feston /et l'ourlet » constitué de 4 mesures de 3 syllabes. Cette régularité fait penser à une marche harmonieuse, des mouvements amples et balancés.
Face à cette passante d'une beauté exceptionnelle, le poète est fasciné.
Baudelaire est fasciné par l'apparition de la passante qui incarne son idéal de beauté. Le poète apparaît avec le mot « moi »