L'aveu
Il fut reproché à Costa-Gavras d'attaquer la droite (dans Z) puis la gauche, alors qu'il ne voulait que dénoncer les totalitarismes. Certaines personnes ne lui pardonnèrent pas d'avoir levé le voile sur le stalinisme et l'évitèrent ostensiblement. Le film a connu un succès considérable et devint un véritable phénomène politique et culturel qui a bouleversé son époque. En 1981, peu après l'arrivée de la gauche au pouvoir, Yves Montand et Artur London se sont rencontrés à la Mutualité pour se dire « Plus jamais l'aveu ».
Fiche technique [modifier]C'est lors du montage de Z, au cours du dîner de Noël, que Claude Lanzmann parle à Costa-Gavras de Lise et d'Artur London, ancien vice-ministre des Affaires étrangères de Tchécoslovaquie et un des trois rescapés des procès de Prague qui s'étaient tenus en 1952. Beaucoup d'intellectuels de sa génération s'étaient enthousiasmés pour le communisme parce qu'il leur semblait ouvrir des perspectives formidables, jusqu'à ce que, peu à peu, il y ait une prise de conscience de l'envers du décor. Yves Montand, ancien compagnon de route du Parti communiste,