L'entrée en guerre du canada en 1939, échec de la politique isolationniste?

3249 mots 13 pages
Au cours de la période suivant la première guerre mondiale, le Canada tente de se remettre des blessures profondes infligées par le conflit. Du demi-million de canadiens qui furent engagés dans la campagne, près de 60 000 mourront au combat, et plus de 125 000 seront blessés. C’est alors le conflit le plus sanglant qu’a connu le Canada dans sa jeune histoire. Que ces soldats aient été tués outre-mer est un élément important pour comprendre les sentiments des canadiens face à ce conflit ; cette guerre, essentiellement européenne, ne les concernaient pas directement. Aux yeux de plusieurs à l’époque, la participation canadienne, motivée entre autres par des informations délibérément faussées par le gouvernement britannique au sujet des atrocités commises par les allemands et italiens, était une erreur. Que l’ensemble des canadien ait été généralement unie en faveur d’une telle participation au début du conflitn’y change rien ; en 1918, nombreux sont ceux qui se disent : « jamais plus ». C’est ainsi que débuta une période essentielle de l’histoire canadienne que le premier-ministre Mackenzie King nommait lui-même « politique d’isolation ». Cette politique peut être résumée comme étant un non-engagement dans les conflits internationaux, une tentative de démarcation par rapport à la Grande-Bretagne ainsi qu’un effort constant pour maintenir l’unité nationale. Pourtant, lorsque la seconde guerre mondiale éclate en Europe, le Canada se retrouve à nouveau engagé dans une guerre, cette fois encore plus vaste que la première! Une question se pose donc d’emblée : Peut-on considérer l’entrée en guerre du Canada en 1939 comme un échec total de la politique isolationniste? Je me propose de donner une réponse nuancée à cette question stricte. Pour comprendre cette problématique, il convient d’abord d’explorer plus profondément la version canadienne de l’isolationnisme nord-américain. Ensuite, plus que de simplement noter la participation canadienne aux deux guerres, il faut

en relation

  • étude de l'ile saint edouard
    2309 mots | 10 pages
  • Le discours d'honoré mercier sur l'affaire riel
    839 mots | 4 pages
  • Français 1002
    341 mots | 2 pages
  • Aldo
    515 mots | 3 pages
  • Les folles annees les heritiers (politique)
    1364 mots | 6 pages
  • Contexte G Ographique 1900 1950
    408 mots | 2 pages
  • Anglais
    1167 mots | 5 pages
  • Bonjour, là, bonjour et oublier
    1611 mots | 7 pages
  • La politique étrangère canadienne : la sécurité du territoire et les États-Unis
    2258 mots | 10 pages
  • Marketing
    947 mots | 4 pages
  • Bombardier
    432 mots | 2 pages
  • Le canada en 1914
    312 mots | 2 pages
  • recommandation
    516 mots | 3 pages
  • Le fédéralisme et le bloc québécois
    4541 mots | 19 pages
  • Réforme du sénat canadien
    2804 mots | 12 pages