III. L'euthanasie en Suisse, en Belgique et aux Pays Bas

Le cas de la Suisse

En Suisse c'est l'assistance au suicide qui est librement autorisée, mais sous strictes conditions définies par l’Etat. En effet en Suisse l'une des principales conditions est qu'elle ne doit pas répondre à un mobile égoïste. Cependant cette liberté a provoqué une conséquence indésirable pour l’État, en effet un « tourisme de la mort » est apparu.
L'assistance au suicide consiste a provoqué chez le patient l'euthanasie passive ou bien l'euthanasie active indirecte. En moyenne, 150 étrangers, toutes nationalités confondues, s'exilent chaque années en Suisse pour mourir dans la dignité», a-t-il expliqué. D'après les chiffres de Dignitas, une des principales associations suisses d'assistance au suicide, 1701 personnes ont été «accompagnées» entre 1998 et 2013 , parmi lesquelles 159 Français (10,63%).
Certains cas déclenchent des réactions, ainsi l’actrice française Maïa Simon, âgée de 67 ans et atteinte d’un cancer, avait décidé de mettre fin à ses jours "au lieu d’attendre la mort de manière passive". L’association helvète Dignitas l’a alors aidée à mourir à Zurich. En 2005, sur 138 personnes, elle a assisté 77 Allemands, 15 Anglais et 12 Français.
Sinon l'euthanasie active est formellement interdite et punissable. Malgré tout certains cas d'euthanasie active sont acceptés. En effet en décembre 2010 un médecin poursuivit pour avoir accomplit l'euthanasie active sur l'une de ses patientes. En effet cette dernière était totalement paralysée, elle ne pouvait bouger que d'un pied . Le médecin l'aida alors à ses suicider en lui proposant de lui injecter un produit létal dès qu'elle bougerait son pied. Les pays Bas sont donc un pays qui évolue lentement vers une acceptation de l'euthanasie active en certains cas exceptionnels ?

Le cas de la Belgique

En Belgique l'euthanasie est un droit pour chaque patient s'il est victime des états suivants :
Si le patient n'est plus capable