« L’enfer est tout entier dans ce mot : solitude. »
Elle peut arriver à n’importe quel moment dans la vie d’un être humain et à tout âge. C’est très souvent un manque, une souffrance, un événement dramatique, mais c’est une réalité de notre naissance à notre mort. La solitude est perçue comme une maladie par beaucoup. Souvent synonyme d’isolement, de renfermement sur soi-même, elle est donc comparée avec l’enfer qui, d’après une définition plutôt religieuse, est un état de souffrance extrême endurée à long terme par l’esprit humain et après la mort part ceux qui ont commis des péchés graves sur la Terre.
Cependant, est-elle un effet bienfaisant sur l'être humain ou n'est-elle que méfaits et souffrances, comme le suggère Victor Hugo, célèbre auteur du XIXème siècle, en affirmant que « l'enfer est tout entier dans ce mot : solitude » ? Nous essayerons donc de trouver et d’expliquer les aspects positifs et négatifs qu’elle peut avoir sur l’homme.
Ma dissertation tentera d’éclaircir ce qu’avance Victor Hugo, à savoir si la solitude est vraiment un synonyme de l’enfer où si ce sentiment peut permettre à l’homme de se redécouvrir, de se recentrer.
L'homme est né pour vivre en communauté. Il a besoin d'aimer et d'être aimé, quel que soit la nature de cet amour. De ce fait, isoler ce dernier serait totalement contraire à ses sens. La peur d'être seul est inscrite dans nos gènes. Prenons un exemple concret : un bébé qui vient de naître l'éprouve déjà et réagit de façon négative face à ce sentiment de solitude. Dès que nous avons le dos tourné et que nous cessons de s’occuper de lui, il commence à pleurer afin de capter notre attention, afin de ne plus être seul.
Paradoxalement, la solitude peut être un moyen pour mieux se connaître soi-même, faire le point dans sa vie ou simplement se retrouver quand on se sent perdu. En effet, beaucoup de personnes utilisent des moments de solitude pour « faire le vide » en eux, pour pouvoir