L’éducation interculturelle
Les cultures sont des mémoires collectives de longue haleine. Ces mémoires permettent de déduire de l’histoire aussi que des comparaisons interculturelles des principes éthiques universels. Ainsi, tout en partant des différences entre civilisations, l’interculturalité, grâce à ses fondements universalistes, ne rejette pas seulement l’indifférence du relativisme culturel, amis encore et surtout restrictif tout concept nationaliste et intégriste. Toutes les sciences en principe, qui étudient ce que l’on appelle la civilisation et la culture peuvent se livrer a des recherches interculturelles dont les résultats se recoupent nécessairement par certains cotés. Cela concerne surtout les produits culturels dont le transfert est relativement aisé et dont la littérature occupe du fait de son histoire une place particulière. Les littératures utilisent des langues naturelles dans une communication de type esthétique.
Bien que l’idée de culture voie évidemment d’une civilisation à l’autre ou d’une théorie à l’autre, le concept inclut toujours les activités qui semblent propres à l’homme, à savoir les arts.
Selon la théorie de la communication, la culture se définit comme unité socio-sémantique qui se distingue des autres unités équivalentes par une différence de codes. Il s’agit avant tout d’une différence linguistique. La civilisation est donc réalisée par une communauté de vie et de communication suffisamment homogènes et suffisamment distincte des autres, pour n’avoir pas besoin de traduction pour la compréhension réciproque de ses membres. Il y a interculturel littéraire quand il y a transfert littéraire entre des civilisations dont les différences se révèlent d’une part dans l’utilisation des codes de communication différents et sont d’autre part la résultat d’une distance, qu’elle soit temporelle ou spatiale. Les civilisations forment ainsi des unités qui peuvent être décrites comme des horizons culturels, toujours plus ou moins