R sum critique du livre
D'autres livres de l'écrivain et philosophe, Alain de Botton, traitent du bonheur. On peut donc dire que l'auteur est en quête des éléments constituant le bonheur. Dans le livre analysé L'Architecture du Bonheur, il tente de répondre aux questions de la quatrième de couverture, par l'étude des différents éléments qui constituent une architecture jugée propice à l'épanouissement de ceux qui la côtoient.
Pour ce faire il va séparer son propos en six chapitres intitulés comme suit : L'importance de l'architecture, Dans quel style construirons-nous?, Bâtiments qui parlent, Chez-soi idéaux, Les vertus des bâtiments, Les promesses d'un champ.
Dans le premier chapitre, l'auteur explique que l'architecture ne soigne pas mais contribue au bonheur de ses occupants. Ceux-ci sont partagés entre un désir d'être insensible à leur cadre de vie et un désir d'avouer leur identité en fonction de celui-ci.
L'architecture est donc problématique puisque son aptitude à garantir le bonheur est fragile et dépend du sérieux qu'on lui apporte et de notre vulnérabilité face à elle.
Alain de Botton termine son chapitre par la citation de Ludwig Wittgenstein auteur du Tractus logico-philosophicus : "Tu penses que la philosophie est difficile, mais je t'assure que ce n'est rien comparé à la difficulté d'être un bon architecte." Avec cette citation il pose donc une interdépendance entre le processus de projetation d'une construction et sa finalité qui doit être bien pensée, sinon le processus devient vain.
Le deuxième chapitre commence par la question "Qu'est-ce qu'un bel édifice ?", ce qui pose d'emblée la question de la définition du beau.
Ainsi l'écrivain se réfère à l'histoire de l'architecture et décline les différents styles en fonction des moyens mais surtout des goûts de chaque époque. Le titre même du chapitre indique qu'il faut choisir un style précis pour avoir un bel édifice, ce qui est étayé par l'anecdote