Étude de « Une saison en enfer » d'Arthur Rimbaud
Une saison en enfer de Rimbaud
par
YOUSSEF SAWAN
présenté à
MARCEL GOULET
Cégep Édouard-Montpetit
Lectures littéraires cours 601-124-EM, groupe 1010
18 novembre 2014
TABLE DES MATIÈRES
1. LE CONTEXTE 3
2. L’INTERTEXTE 4
2.1 - Intertextualité 1 5
2.2 - Intertextualité 2 6
2.3 - Intertextualité 3 7
2.4 - Intertextualité 4 8
2.5 - Intertextualité 5 9
3. LE PARATEXTE 10
3.1 - Page de couverture 10
3.2 - Quatrième de couverture 11
3.3 - Un passant considérable 13
MÉDIAGRAPHIE 15
1. LE CONTEXTE
Le texte sujet à l’étude, soit Une saison en enfer, est un court texte que Rimbaud décrit lui-même comme un carnet1 qu’il dédie à Satan. Il date son texte aux mois d’avril et d’août 1873, alors qu’il n’a même pas atteint la vingtaine. Le titre, Une saison en enfer, révèle immédiatement un côté justement infernal, à un texte qui est également à saveur autobiographique. En effet, Rimbaud révèle les problèmes que soulève son éducation religieuse et ses échecs aux endroits de la réinvention de l’amour et de la poésie2. Autant d’échecs au jeune âge qu’avait Rimbaud ont comme conséquence de susciter une véritable crise existentielle chez Rimbaud.
2. L’INTERTEXTE
Il n’est pas rare de voir dans un texte littéraire, et même dans tous les arts, des références à d’autres textes ou oeuvres. Ce phénomène, qu’on appelle intertextualité, est parfois exposé, mais il doit plus souvent être deviné par le lecteur, car la source est rarement révélée. C’est le cas avec Une saison en enfer, par Arthur Rimbaud.
2.1 - Intertextualité 1
Dans « Mauvais Sang », Rimbaud écrit : « De profundis Domine, suis-je bête! » (p. 53). Puis, dans « Délires I. Vierge folle. L’Époux infernal », il écrit : « Peut-être devrais-je m’adresser à Dieu. Je suis au plus profond de l’abîme, et je ne sais plus prier. » (p. 67). À quel texte Rimbaud fait-il référence dans ces deux passages?
Rimbaud fait d’abord référence au psaume numéro 130 du Livre des