Évaluation psychodiagnostique
1. Introduction
L’approche standardisée dé-stigmatise :
On ne donne pas de traitement sans avoir diagnostiqué au préalable. Si on veut soigner les gens il faut bien faire un bilan sur ce dont souffre le patient. Les psychologues cliniciens doivent poser des diagnostiques.
Quand on n’utilise pas une approche standardisée, on peut passer à coté du diagnostique du phénomène important. Il faut utiliser des outils assez fins, afin de ne pas faire d’erreurs. L’approche standardisée renforce la validité de la démarche, de la méthode. Elle contribue à renforcer l’objectivité.
Le diagnostique de la psychopathie, ce terme est abordé dans 50 à 70% des expertises. (62%) Le bâtonnet de droite est le pourcentage de psychopathes qui se retrouvent dans les prisons (environ 11%), il y a environ 50% de différence. La plupart des expertises sont faites sur base d’un diagnostique informel, et donc pas standardisée. (Comme un entretien). Le bâtonnet de droite est fait à l’aide d’un outil structuré : le PCL-R.
L’approche standardisée dé-stigmatise, ça stigmatise que lorsqu’on utilise les outils de manières sauvages, d’une manière populaire. Ça dé-stigmatise lorsque c’est fait d’une manière scientifique.
Schéma Pham 2004 on demande aux étudiants le pourcentage de délinquants sexuels qui récidiveront après leur libération durant les 4 ans qui suivent (62%). Hanson : taux scientifique 13% pour une période de 4 ans. Il y a de nouveau une différence de 50% de moins. La récidive sexuelle est sur diagnostiquée dans notre société. Il y a donc un grand décalage entre ce qu’on croit, et les choses faites avec rigueur scientifique, de manière standardisée.
Le rôle du psychologue n’est pas de répéter les croyances populaires.
Autre exemple : le concept de folie, si ça se définit comme : bizarre, drôle d’idée, qui se prends pour ce qu’il n’est pas. Si on se préoccuper juste de ces critères beaucoup de gens seraient « fou » ,