La Scouine

l’héritage des précurseurs, de même que la conscience des tâches qui lui reviennent au sein de la famille. Elle accepte, finalement, avec joie, l’existence près des siens et cette voie du sacrifice perpétuel […] » 7. En ce qui concerne les romans La Scouine (1918) d’Albert Laberge et Un homme et son péché (1933) de Claude-Henri Grignon, ceux-ci offrent une description des « paysans maudits ». La dernière catégorie vise les romans Trente arpents (1938) de Ringuet et Le Survenant (1945) de Germaine Guèvremont

Poudrier, aussi, d’une énorme négligence envers la qualité de vie, puis, des nombreuses escroqueries. Un autre écrivain de la même époque, ainsi que le même genre de roman, soit du terroir, nommé Albert Laberge. Il a composé un roman intitulé La Scouine, favorisant les nombreuses qualités de ces personnages envers les valeurs du terroir contrairement au créateur de Séraphin Poudrier. Deux façons complètement différentes de caractériser une époque, mais sont-elles toutes aussi bonnes?

il en présente plutôt le côté négatif. Le roman qui réagit le plus résolument contre l’idéalisation de la vie rurale, est La Scouine (1918) d’Albert Laberge. Laberge paraît cynique, il est loin de la compassion et du romantisme social de Zola. Selon lui, « au lieu d’ériger un culte à la misère de la vie rurale, on devrait s’efforcer de la bannir ».[34] Dans La Scouine, l’écrivain nous raconte la vie de la famille Deschamps. Il décrit cette famille comme des paysans paresseux et ignares qui ont

composée pour le mariage du Roi. En même temps, il se lie avec La Fontaine, et il s'attire les remontrances de Port-Royal. Pour l'arracher au monde des lettres et du théâtre, sa famille l'envoie à Uzès (dans le Gard), où l’un de ses oncles, le chanoine Scouin, lui promettait un bénéfice ecclésiastique. Il reste dans le Midi à peu près un an, étudiant fort peu la théologie, et préparant des poèmes et des tragédies. Quand il revient à Paris, en 1663, il fait paraître une Ode sur la convalescence du Roi,

composée pour le mariage du Roi. En même temps, il se lie avec La Fontaine, et il s'attire les remontrances de Port-Royal. Pour l'arracher au monde des lettres et du théâtre, sa famille l'envoie à Uzès (dans le Gard), où l’un de ses oncles, le chanoine Scouin, lui promettait un bénéfice ecclésiastique. Il reste dans le Midi à peu près un an, étudiant fort peu la théologie, et préparant des poèmes et des tragédies. Quand il revient à Paris, en 1663, il fait paraître une Ode sur la convalescence du Roi,

grandpère. C e t homme paisible et raffiné que nous révèlent la plupart des manuscrits des ouvrages Hymnes à la terre et Quand chantait la cigale est pourtant l'auteur du roman La Scouine et de sept recueils de nouvelles parmi les plus sombres de la littérature \ canadienne-française. Qui était donc Albert Laberge? La Scouine, datée de 1918. Elle compte cent dix-sept pages. Des gâtées corrigées par l'auteur complètent les renseignements que nous possédons sur la première édition de l'œuvre. Deux fragments

qui sont défendues par des groupes différents. BIBLIOGRAPHIE Œuvres du corpus HÉMON, Louis, Maria Chapdelaine. Récit du Canada français, préface d'Aurélien Boivin, Montréal, BQ, 1990 [1916], 221 p. LABERGE, Albert, La Scouine, Montréal, Typo, 1993 [1918], 142 p. LACOMBE, Patrice, La Terre paternelle, préface d’André Vanasse, Montréal, BQ, 1993 [1847], 87 p. Articles et ouvrages de didactique DAUNAY, Bertrand, « De l’écriture palimpseste à la lecture

composée pour le mariage du Roi. En même temps, il se lie avec La Fontaine, et il s'attire les remontrances de Port-Royal. Pour l'arracher au monde des lettres et du théâtre, sa famille l'envoie à Uzès (dans le Gard), où l’un de ses oncles, le chanoine Scouin, lui promettait un bénéfice ecclésiastique. Il reste dans le Midi à peu près un an, étudiant fort peu la théologie, et préparant des poèmes et des tragédies. Quand il revient à Paris, en 1663, il fait paraître une Ode sur la convalescence du Roi,

diable par la queue. Par contre, certains personnages font contrepoids et, comme l'avare est puni sévèrement à la fin du roman, la morale terroiriste est épargnée. Un seul roman prendra résolument parti contre l'idéologie de conservation : La Scouine d'Albert Laberge. L'auteur décrit les paysans comme des êtres paresseux, ignares et cruels, portés sur l'alcoolisme, prisonniers de leurs pulsions sexuelles. La terre, loin d'être une mère nourricière, produit peu condamnant les paysans à la famine

composée pour le mariage du Roi. En même temps, il se lie avec La Fontaine, et il s'attire les remontrances de Port-Royal. Pour l'arracher au monde des lettres et du théâtre, sa famille l'envoie à Uzès (dans le Gard), où l’un de ses oncles, le chanoine Scouin, lui promettait un bénéfice ecclésiastique. Il reste dans le Midi à peu près un an, étudiant fort peu la théologie, et préparant des poèmes et des tragédies. Quand il revient à Paris, en 1663, il fait paraître une Ode sur la convalescence du Roi,