"A une mendiante rousse" de charles roussey
Introduction
1857 : poème 65 dans Spleen et Idéal (« Tristesses de la lune »)
1861 : 3ème poème de « Tableaux parisiens » → logique : dans « Paysage » il regardait la ville « du haut de [s]a mansarde » + dans « Soleil » il « descend[ait] dans les villes » + dans « A une mendiante rousse », il est au cœur de la ville, rencontre sa population, se confronte à sa misère => mise en scène d’une réalité jusque là ignorée par la poésie
Titre dédicace => hommage fait …afficher plus de contenu…
(probablement assez avenante avec ses poétiques adorateurs)
Peinte par Deroy : La Mendiante rousse
Un poème de jeunesse → il l’écrit au moment où il est en train de former sa culture littéraire en lisant des …afficher plus de contenu…
que poétiquement
Autre caractéristique de la mendiante rêvée par le poète : elle est associée à un certain érotisme, elle est sensuelle (//courtisane) :
- Evocation de son corps (//blason) : « ta jambe » (associée au poignard => érotisme sadique, noir),
« seins » (mis en valeur car adjectifs « beaux » et « radieux » avec diérèse sur « radieux » + comparaison
« comme des yeux » rejetée) « bras »
- Evocation de la nudité : « dévoilent », « déshabiller »
- Evocation de la luxure : « péchés », « mutins », « lutins », « galants » (amants), « valetaille de rimeurs » qui regarde sous sa robe comme le montre le CCL « sous l’escalier » rejeté au vers 36, « épieraient pour le déduit ton frais réduit » (voyeurisme), « lits » (au pluriel => manière d’évoquer son grand nombre
d’amants