Richard Chloé
Promotion 2011-2014
Stage 2

APP 1
L’examen neurologique

Pour cette première analyse de pratique j’ai décidé de traiter l’examen neurologique qui est fait systématiquement (chaque jour et même à chaque passage infirmier pour certains) aux patients dans l’unité de neurologie. Le diagnostic neurologique se fonde sur l’interrogatoire et l’examen clinique du patient.
L’interrogatoire est un temps capital car de nombreuses affections neurologiques sont diagnostiquées sur la description du symptôme et son évolution dans le temps (la migraine par ex). L’interrogatoire est ‘libre’ c'est-à-dire que le patient doit pouvoir exprimer librement sa plainte. Puis il est ‘dirigé’ par des questions adaptées qui visent à préciser les caractéristiques du ou des symptômes (type de la douleur, topographie exacte, facteurs déclenchant ou apaisants..) et leur évolution (le déficit moteur est-il stable ou s’aggrave-t-il ?)
Il faut bien sur éviter d’influencer le malade ou de lui suggérer trop fortement les réponses.
Dans la mesure du possible, l’interrogatoire d’un proche, du médecin traitant ou du personnel soignant qui a pris en charge le malade doit être recueilli : possible grâce aux transmissions. (Il permet souvent une meilleure anamnèse, notamment quand le patient est dément ou confus.)
Les médicaments reçus sont également intéressant à connaitre, même s’ils sont arrêtés, même s’ils ne sont pas prescrits pour l’affection neurologique. L’examen neurologique est la seconde étape du raisonnement neurologique (examen moteur, examen de la sensibilité, examen du champ visuel, études des fonctions supérieurs).
Il est 6h45, la journée démarre. Les infirmières de nuit commencent par nous faire les transmissions sur les différents patients du secteur. Je prends en charge 4 patients dont madame F, une femme de 65 ans arrivée le 19 décembre pour un AVC sylvien profond droit , elle présente une hémiplégie gauche , une PF (paralysie faciale) gauche et une