Analyse du film 12 hommes en colere

1421 mots 6 pages
Pour un premier film, c'est un premier film ! Sidney Lumet, en 1957, n'avait pas d'expérience de la caméra de cinéma, mais il se lança dans le projet, adaptant une histoire en noir et blanc et avec l'aide de Reginald Rose, l'auteur la pièce, et s'adjoignant comme co-producteur les services d'Henri Fonda dont ce sera d'ailleurs la seule excursion dans le domaine de la production. Malgré son succès mitigé aux USA à l'époque de sa sortie, le film a depuis longtemps gagné ses galons de film culte.

Le film s'ouvre sur la fin des débats du procès d'un jeune hispano-américain. Face au jury, le juge, un rien désabusé, rappelle que le meurtre au premier degré (avec préméditation) de son père, dont est accusé le garçon, lui vaudra obligatoirement la peine capitale s'il en est reconnu coupable, et que toute décision du jury doit, pour être valide, être prise à l'unanimité. Les jurés assistants sont excusés et le jury constitué de douze hommes se retire dans une salle de délibération qui sera fermée à clé. Le premier juré tente un peu d'organisation et lance un premier tour de table. L'unanimité est manquée d'une seule voix, celle du juré n°8 (Henri Fonda), qui souligne que compte tenu de la portée de leur vote, il souhaite que la discussion ne soit pas escamotée par une décision trop vite unanime. S'engage alors un âpre débat ponctué de votes de réévaluation.

Outre l'introduction et la scène de sortie, dont la durée totale ne doit pas excéder trois minutes, l'intégralité du film est constitué du huis clos de la délibération, dans la salle fermée, avec de rares escapades dans les lavabos attenants, et quatre ouvertures brèves de la porte permettant à l'huissier d'apporter ou de reprendre des pièces à conviction que le jury souhaite étudier. Les jurés, écrasés de chaleur malgré la présence d'un ventilateur dont ils ne comprendront le fonctionnement que tardivement, ne sont connus que par leurs numéros, de 1 à 12, et pour la plupart par leurs professions. Seuls deux

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