Analyse La chasse-galerie
Dans les contes et les légendes du Québec, la peur et le mal sont fréquemment utilisés pour faire passer des messages. L’Église, qui autrefois était très présente dans la vie des gens, utilisait le Diable comme figure principale de la peur et du mal pour effrayer la population. De plus, ce conte raconte l’histoire de quelques bûcherons à la veille du jour de l’an, pour qui l’alcool joue un rôle proéminent dans cette légende. Le voyage spirituel des travailleurs, leur camaraderie et leur façon de penser sont les trois thèmes qui ressortent le plus dans ce conte légendaire du Québec.
Dans ce conte, le voyage spirituel est vu comme une sorte de rêve, car étant donné que les bûcherons ont beaucoup bu, ceux-ci ont l’impression qu’en faisant un pacte avec le diable, leurs désirs pourront devenir une réalité, car à cause de leur longue solitude, ils sont prêts à tout faire pour passer du temps avec leurs proches, même si c’est pour quelques heures. (p.14 L110 à 114)
Une fois le pacte réalisé, les travailleurs prennent le canot volant ensemble pour aller rejoindre leur amoureuse à Lavaltrie. > (p.12 L121 à 123) Premièrement, cette citation est une comparaison, car la distance qui sépare Lavaltrie et Gatineau peut être parcourue en quelques mois, mais aller aussi vite qu’ veut dire faire le voyage très vite, soit disant quelques heures. Deuxièment, > est un euphémisme qui signifie qu’ils ont vendu leur âme au diable, donc s’ils font un faux pas, ils vont directement en enfer.
Ainsi, en tant qu’être humain, on perd notre sens de vie pour quelques moments de plaisir éphémères.
Puis, étant donné que les bûcherons travaillent ensemble depuis longtemps, le sentiment de camaraderie est très fort entre eux, car ils savent qu’ils peuvent compter les uns sur les autres s’ils éprouvent des difficultés. De plus, pendent la période des Fêtes, la solitude est repoussée pour laisser place à joie de vivre et à la célébration de la nouvelle année.