Analyse situation infirmier pediatrie
Lieu : Service de pédiatrie
Description de la situation :
Dans mes premiers jours de stage, une puéricultrice doit faire une prise de sang chez un nouveau-né prématuré de 2 jours né à 34 semaines d’aménorrhées. Ce bilan sanguin était prévu pour évaluer son taux de bilirubine dans le sang car le nouveau-né présentait des signes d’ictère (coloration jaune des muqueuses, de la peau et de la conjonctive).
En préparant le plateau avec la puéricultrice pour réaliser la prise de sang, je me demande comment elles font pour prévenir la douleur lié à ce soin chez un prématuré.
Je savais que chez les plus grands il était possible de mettre des patchs EMLA qui anesthésient la peau afin que la piqûre soit moins voire pas du tout douloureuse mais qu’il ne fallait pas en mettre chez un nouveau prématuré car des effets secondaires peuvent apparaître (comme la méthémoglobinémie).
Une fois le matériel préparé je vais avec la puéricultrice pour voir comment elle procède.
Tout d’abord, elle installe le nouveau-né sur la table à langer et me demande si je peux lui donner du glucose liquide (concentration 24%) et lui mettre sa tétine afin qu’il tète le glucose, ce que je fais.
Avant de commencer la prise de sang ,elle s’assure que le nouveau tète bien puis pique et rempli le tube nécessaire au bilan sanguin.
J’étais étonné car le nouveau-né n’a pas pleuré et n’a pas bougé lors de la piqûre.
Questionnement de départ :
Mon questionnement était « comment le glucose associé à la succion d’une tétine peut-il rendre un soin moins douloureux chez le nouveau-né ?»
Analyse de la situation :
La douleur est une impression anormale et pénible reçue par une partie vivante et perçue par le cerveau. C’est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à un dommage tissulaire présent ou potentiel ou décrit en termes d’un tel dommage.
C’est pourquoi la douleur bénéficie aujourd’hui de plusieurs appuis légaux pour justifier et déterminer ses modes de