Analyse "L'albatros" de Charles Baudelaire
Charles Baudelaire, "L'albatros".
Introduction.
Célèbre poète maudit du XIXe siècle, Charles Baudelaire ne publia qu'une seule œuvre de son vivant, Les Fleurs du Mal. Incompris à son époque, cette œuvre fut censurée et même condamné car jugée trop choquante.
Charles Baudelaire voit le jour sous le ciel parisien en avril 1821, 6 ans avant la mort de son père Joseph-François Baudelaire. Sa mère, Caroline Dufaÿs, se remarie l'année suivante avec le général Charles Aupick. Dès son plus jeune âge, Baudelaire s'oppose aux valeurs bourgeoises que sa mère et son beau-père tentent de lui inculquer. Il fut d'ailleurs renvoyé de son lycée en 1839 pour une broutille. N'étant pas satisfait la vie du jeune homme, le général envoie son beau-fils voyager vers les Indes qui terminera son voyage prématurément en 1841. Ce voyage inspira l'auteur pour plusieurs de ces poèmes comme, L'albatros.
A son retour, Charles dépense sans compter pour se faire plaisir (art, amour et alcool). Il sera placé sous tutelle judiciaire pour l'empêcher de dépenser tout l'argent hérité de son père. En 1845, il sera même privé de cet argent que l'on confiera à un conseiller judiciaire. Il doit donc, pour subvenir à ses besoins, trouver un emploi. Il devient donc journaliste et critique d'art. C'est vers cette période qu'il eut une relation tumultueuse avec Jeanne Duval à qui il fera référence dans plusieurs de ses poèmes dont un s'intitulant Une charogne.
C'est en 1857 qu'il publie Les Fleurs du Mal. Deux mois après la parution du recueil, des poursuites sont engagées à l'encontre du poète et de son œuvre. Il sera condamné pour "outrage à la morale publique et aux bonnes mœurs". Il devra payer 50 francs pour onze poèmes trop choquants. Cette condamnation toucha profondément l'auteur. La même année, il entama l'écriture de Le Spleen de Paris mais ne le termina pas. En 1862, Les Fleurs du Mal est réédité sans 6 poèmes outrageux.
Toujours en 1862,