Audit
ÉTUDE ET ÉVALUATION DU CONTRÔLE INTERNE APPLIQUÉ À LA COMPTABILITÉ Le contrôle interne est une des conditions essentielles de la sincérité, de la fidélité, de la régularité et de la valeur probante de la comptabilité. Régularité : comptabilité conforme aux principes comptables. Sincérité : enregistrer correctement les faits. Valeur probante : la comptabilité est complète. C’est l’ensemble des mesures de contrôle mise en place dans l’entreprise pour assurer la protection du patrimoine et la qualité de l’information comptable. Après avoir précisé les objectifs du contrôle interne, l’auditeur doit l’évaluer afin de vérifier sa pertinence, sa permanence et son application. Cette évaluation repose sur des principes liés aux modalités de contrôle. D’après DECF : évaluation du contrôle interne. 1. Saisie des procédures : utilisation de diagramme de circulation, de mémorandums et d’un manuel de procédures. 2. Tests de conformité : suivi de quelques transactions pour s’assurer de la compréhension et de la réalité du système. 3. Évaluation préliminaire du contrôle interne : points forts et les faiblesses du système. 4. Tests de permanence : tests pour s’assurer que les points forts sont appliqués. 5. évaluation définie du système : points forts du système et les faiblesses de conception. 6. fin et conclusion de l’évaluation : incidences sur le programme de contrôle des comptes. I°) PRINCIPES SUR LESQUELS REPOSE LE CONTRÔLE INTERNE A°) Principe d’organisation Pour que le contrôle interne soit satisfaisant, il est nécessaire que l’organisation de l’entité possède certaines caractéristiques ; elle doit être : • • • • Adaptée, Vérifiable, Formalisée Et doit comporter une séparation convenable des fonctions. Un cumul des fonctions favorise les erreurs, les négligences, les fraudes et les dissimulations.
B°) Principe d’intégration Les procédures mises en place doivent permettre le fonctionnement d’un système d’autocontrôle mis en œuvre par des recoupements, des