Baudelaire

1211 mots 5 pages
LA n° 3 Déjà, poème XXXIV
INTRODUCTION A REDIGER
I-L’évocation de deux mondes qui s’opposent
a)La mer : Entre fascination et répulsion
Phrase d'accroche:

Caractérisation par son incommensurable dimension : emploi 2 fois de l’adjectif « immense » dans la métaphore l 1 « immense cuve » et la périphrase l 2 « immense bain du soir » « la lame » l 5 résume la mer à son agitation perpétuelle mais traduit aussi sa dangerosité avec la périphrase l 6 « l’élément infâme » ou encore la personnification du vent l 6 « un vent qui ronfle » qui déprécie un peu plus l’univers marin.
La mer est ainsi un élément auquel on veut échapper comme le montre l'emploi de l'adverbe "enfin" à la ligne 11 "Enfin un rivage fut signalé"
Elle n'apparaît pas comme un lieu propice à la quiétude et est pour le moins caractérisée par son étrangeté comme le suggère les oxymores« cette mer si monstrueusement séduisante » l 18, « son effrayante simplicité » l 19 .
Une étrangeté que l'on perçoit également dans la personnification du soleil à la l 1« radieux ou attristé » et l 2 « étincelant ou morose », comme le suggère l'emploi de ces adjectifs antithétiques
T:Si la mer semble avoir quelques attraits, elle est surtout essentiellement associée au manque, au vide, en fait à l’absence de vie alors que la terre, à l'inverse, va être valorisée.
b)La terre
But ultime de la traversée
La terre est promesse de vie l 12 « les musiques de la vie », de profusion « verdures , fleurs, fruits » en un mot de bonheur
On assiste à un renversement par rapport à la caractérisation de l’élément marin. Le champ lexical de la luxuriance et du plaisir domine tout le troisième paragraphe. Tous les sens sont comblés : la vue « c’était une terre magnifique, éblouissante » l11, riches en verdure de toutes sortes » l 12/13 ; l’ouïe « Il semblait que les musiques de la vie s’en détachaient en un vague murmure » l 12 ; l’odorat « une délicieuse odeur de fruits et de fleurs »
Le dernier paragraphe

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